samedi 15 septembre 2007

De l’art de faire des restes

Il y a un truc que je fais souvent quand je cuisine, c’est de prévoir les restes. De penser que la maisonnée mange mal quand je ne suis pas là, et je ne suis pas toujours là, ça me rend malade. Je sais le dicton : apprends donc à pêcher à l’homme qui meurt de faim plutôt que de lui donner le fruit de ta pêche. Mais moi mes affamés préfèrent sortir du poisson pané surgelé du congelo et basta. Ah mon cœur ! Donc, avant de me lancer dans un long processus d’apprentissage de la cuisine qui va bien me demander vingt ans, je prépare mes plats en conséquence. Mais qu’on soit bien d’accord : pas question de faire une gamelle pour la semaine et voilà. Non, bien manger, vous le savez, c’est aussi manger varié. De tout.

Concrètement, quand je choisis de faire un plat, je le choisis selon plusieurs critères : que reste-t-il dans le frigo, est-ce pour un soir ou un midi, combien sommes-nous, attention si les uns raffolent des épinards les autres bof alors trouvons un légume consensuel, et, c’est l’objet du jour, est-il possible d’en faire un reste mangeable. Parce que tout ne fait pas de beaux restes. Un soufflé au roquefort je ne vous conseille pas. Une tourte se réchauffe mal. Les brochettes de poissons d’accord à condition que la première cuisson soit juste assez pour que repassé au four le poisson ne sèche pas. En revanche il existe des plats idéals qui font d’excellents restes. Et même des plats meilleurs réchauffés. La blanquette. Les tomates farcies. Les lasagnes. La soupe. N’oublions pas non plus les plats qui se mangent froids. Un bar en papillote dont le reste se déguste avec de la mayo. Un rôti de porc. Du poulet nettoyé consciencieusement fait de très bonnes salades composées. Ou des sandwichs pour les midis au bureau.

En général, je profite du week-end pour préparer, et je distille dans la semaine mes plats froids ou réchauffés. Dimanche soir vous verriez le frigo c’est un musée argenté – oui mes restes sont souvent emballés dans des feuilles d'alu. Il faut jongler pour trouver une petite place au malheureux dernier petit reste du week-end. Mais je me couche rassurée, épuisée et je tombe de sommeil le coeur léger, sans demander mon reste.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Oui, d'accord mais moi j'espèrai trouver des tuyaux sur le creusage des citrouilles.
Rien du tout, et je me suis retrouvée la main gluante pleine de pépins enrobés dans un truc gluant comme un placenta, et j'ai improvisé le creusage, le découpage, la soupe/purée à la crème.
Est-ce que vous voyez si on vous lit sur ce blog, avec des chiffres? Si non : bah je vous lis de temps en temps, au même rythme que vous écrivez!

AnneSophie a dit…

Non mme petit poisson je ne vois pas si on me lit, combien on me lit, et vous avez raison en ce moment je n'écris pas beaucoup beaucoup. Mais c'est un plaisir de vous trouver ici, comme un plaisir de vous lire chez les @sinautes. Pour la citrouille, en fait j'aime pas ça. J'ai des souvenirs de soupe à la citrouille de ma grand-mère dans laquelle elle ajoutait du lait... rien que d'y penser je fais la grimace.

Anonyme a dit…

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